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Sur la route entre Manizales et Honda se trouve la petite ville de Monte bonito qui borde les pentes du Cerro Bravo et a une population de moins de mille habitants. La ville conserve encore les traditions des campesinos et permet de découvrir l’histoire de la vie des agriculteurs dans les hautes Andes de Colombie. La ville a une histoire tumultueuse étant fortement touchée par la guerre civile et a été reprise trois fois par les FARC dans son passé.
La plupart des producteurs de café de cette région sont très petits avec seulement entre 1 et 3 hectares avec 89 associés dans ce groupe. Ils sont responsables de la gestion complète de la ferme et cueilleront eux-mêmes le café en ne demandant l’aide de leurs voisins qu’en cas de besoin.
Lors de la récolte, le café est cueilli, dépulpé et mis à fermenter entre 16 et 18 heures. Le lendemain, le café est ensuite lavé et prêt à être séché. Certains d’entre eux ont des « Eldas » (sur le toit de la maison), d’autres des « carros quindianos » (lits de séchage avec un système de rails), les autres ont des tentes paraboliques pour sécher le café pendant 10 à 14 jours selon le climat.
Après cela, le café sera ensuite livré au point de collecte de la coopérative de Manizales dans la ville. Ici, il est évalué et séparé en fonction de la qualité où les producteurs reçoivent une rémunération supplémentaire pour une bonne qualité. Il existe également une prime supplémentaire pour les producteurs qui livrent le café à la coopérative en dessous de 11% d’humidité. Du point de collecte, le café se rend ensuite à l’entrepôt coopératif de Manizales où il est stocké.
